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60 min pour la paix, encore une belle réussite grâce à vous !

Dimanche 16 avril à Cotonou, nous avons réuni plus d’une vingtaine de jeunes autour de la causerie éducative sur comment lutter contre les discours de haine en ligne.

Avec les invités, de brillants acteurs de l’écosystème du numérique, nous avons abordé la question des discours de haine en ligne de long en large de sorte à permettre aux participants d’en cerner la substantifique moelle pour mieux s’engager contre. Sous l’apparence de commentaires désobligeants, de messages incitant à la haine contre les cibles, de propos discriminatoires et vexants, des actes injustifiés visant à nuire aux cibles, les discours de haine selon nos invités empêchent les victimes de pouvoir contribuer efficacement au développement de leur pays. Les victimes veulent s’effacer, se suicider pour ne plus subir d’attaques ou prendre leur distance des réseaux sociaux, ce qui est dans l’absolu une violation de leurs droits fondamentaux.

Quid de la solution ?
Si Joël Arsène Noumonvi préconise que les GAFAM, les géants des tech, définissent de nouveaux mécanismes pour protéger tous ceux qui sont connectés des répercussions du fléau, Ganiath Bello recommande une éducation profonde des jeunes hommes et femmes au bon usage du numérique et aux bonnes valeurs de vivre-ensemble pour que les uns ne soient pas des handicaps pour les autres. Et nos experts vont encore plus loin en invitant les jeunes à ne pas être des vecteurs de propagation des discours de haine en ligne, ni aussi de ne pas contribuer à les encourager par des « like, des smileys de rire », etc. Mieux, ils plaident aussi pour que les sociétés de réseaux sociaux, dans la promotion de la culture de la tolérance en ligne, ne tombent pas dans le piège des restrictions de liberté d’expression, toute chose qui porte atteinte aux principes démocratiques.

La causerie éducative a duré 3 heures environ et les jeunes se sont exprimés sur leurs approches de solutions pour lutter contre le fléau comme l’inclusion des tiktokeurs qui font des espaces live un moment de diffusion de la haine dans les activités de sensibilisation. L’impact des fake news a été aussi évalué. Rendez-vous à partir de demain pour découvrir sur nos réseaux sociaux quelques phrases fortes issues de cet échange. Et vous, comment pensez-vous qu’on puisse lutter contre les discours de haine en ligne?

#tonafadandan